jeudi 27 novembre 2008

La musculation et le tai-chi pourraient contribuer à soulager les symptômes de l'arthrose du genou

La musculation et le tai-chi pourraient contribuer à soulager les symptômes et la douleur associés à l'arthrose du genou ainsi que la mobilité et l'équilibre, selon deux études distinctes.

Des chercheurs australiens viennent de publier les résultats d'une analyse1 de 18 essais cliniques menés auprès de 2 832 sujets atteints d'arthrose du genou.

Dans 56 % à 100 % des cas, un programme d'exercices de musculation aurait eu pour effet de diminuer la douleur associée à cette affection, tout en améliorant la mobilité, l'équilibre et les performances physiques.

Ces exercices visaient à renforcer certains muscles, notamment les quadriceps des cuisses, dont la faiblesse est associée à la progression de l'arthrose du genou.

Les prochains essais cliniques devraient s'attarder à la réduction de la consommation de médication antidouleur, du nombre de consultations médicales et d'hospitalisation afin de connaître plus précisément l'effet de la musculation sur l'arthrose du genou, recommandent les auteurs de l'étude.

Des chercheurs américains ont mené un essai préliminaire auprès de 40 patients souffrant d'arthrose du genou depuis au moins 10 ans.

Selon les données de cet essai, présentées lors du récent colloque annuel de l'American College of Rheumatology, la pratique du tai-chi aurait entraîné un soulagement de la douleur associée à l'arthrose, une amélioration notable de la mobilité, des capacités physiques, de l'autonomie et de la santé générale, ainsi qu'une réduction des manifestations dépressives.

Les auteurs de l'étude concluaient que la pratique du tai-chi pourrait contribuer à soulager la douleur associée à l'arthrose du genou et améliorer les capacités physiques des patients atteints.

samedi 1 novembre 2008

le massage en kinésithérapie

Le massage parfois appelé massothérapie est défini comme l'ensemble des techniques manuelles dont le but est le bien-être ou le mieux-être des personnes grâce à l'exécution de mouvements manuels sur les tissus dits mous.

Cette thérapie s'adresse à la peau, aux muscles, aux tendons et aux ligaments (l'ensemble de ces tissus sont appelés communément tissus mous. Le but du massage est d'atteindre le bien-être physique mais aussi psychique de l'individu. Les deux étant intimement liés.

Le massage est le plus souvent pratiqué sur une personne allongée sur une table ou allongée à même le sol. Certains massage se pratiquent en position assise sur une table spécifique de traitement.

Le massage comprend de multiples techniques : corporelles avec huiles (ex.: massage suédois, massage californien, Esalen), corporelles sans huiles (ex.: kinésithérapie) et énergétiques (ex.: Shiatsu, Amma et polarité). La massothérapie vise avant tout à procurer le bien-être de la personne qui reçoit le massage.

Le résultat d'un massage bien réalisé se ressent directement car il procure entre autres un échauffement de la musculature ainsi qu' une activation de la circulation sanguine. Un massage de récupération peut être utilisé pour favoriser l'élimination de l'acide lactique produit par la fermentation anaérobie au cours des efforts prolongés (sport, travail).

Le massage encore appelé drainage lymphatique stimule la circulation lymphatique. Il favorise en le stimulant le système immunitaire.

la kinésithérapie

La kinésithérapie parfois aussi appelée masso-kinésithérapie se définit souvent comme une thérapie qui utilise le mouvement. Elle fait appel à différentes techniques.

Un des actes de la kinésithérapie est le massage. Le massage s'adresse aux tissus mous du patient(muscles, tendons ou encore tissus sous-cutanés)et fait appel à différentes techniques manuelles.

Le kinésithérapeute utilise différents moyens physiques (la chaleur, le froid ou encore des courants électriques) afin de réduire la douleur ou l'inflammation. Le kinésiste utilise aussi différente méthodes de renforcement musculaire afin de réajuster leurs fonctionnements par le biais d'exercices adaptés.

Le champ d'action de la kinésithérapie comprend également des techniques de prévention, connexes à celles de l'ergonomie et ergothérapie, afin de favoriser ou de rendre autonome une personne dans ses actes de la vie quotidienne, d'adapter le poste de travail d'une personne, par exemple dans le cadre de la prévention des maladies professionnelles ou encore afin de former les personnels manipulant des charges importantes.

La kinésithérapie propose aussi des techniques de kinésithérapie respiratoire aux nourrissons atteints de bronchiolite. La kiné respiratoire aide aussi à l'expulsion des mucosités. Les technique de contention élastique (strapping), souple (soutien du bras, bandage coude au corps) ou rigide (corset pour immobilisation du rachis)sont des techniques adjuventes souvent utilisées dans les actes de kinésithérapie

diététique anti-arthrose

L’arthrose est classiquement décrit comme un rhumatisme chronique provoqué par l’usure du cartilage. Cette maladie aux douleurs variables apparaît le plus souvent après 40 ans. Quasi tous les adultes âgés de plus de 65 ans sont touchés. Essentiellement au niveau des hanches, genoux et des vertèbres. Les articulations s’enraidissent dès lors progressivement.

L’arthrose n’est pas une conséquence directe du vieillissement car de nombreuses personnes jeunes (entre 40 et 45 ans sont déjà touchées), mais elle est le résultat d’un excès de radicaux libres.

Il est donc possible de limiter les douleurs de l'arthrose et/ou la quantité de médicaments anti-douleurs consommés !

Comment ? En privilégiant une alimentation spécifique !


Le choix des matières grasses est très important dans le cas des maladies inflammatoires et de l’arthose en particulier. Les fameuses omega-6 sont connuent pour être des précurseurs de substances pro-inflammatoires.

Ce sont les eicosanoïdes lesquelles modulent l’ensemble des phénomènes inflammatoires et immunitaires de l’organisme. Mais tous les eicosanoïdes ne sont pas identiques. En effet, les graisses de la famille oméga-6 libèrent notamment une famille d’eicosanoïdes pro-inflammatoires.

L’aspirine quant à elle soulage les inflammations précisément parce qu’elle empêche les eicosanoïdes issus des oméga-6 de se former. Inversément les eicosanoïdes oméga-3 sont bien moins puissants que les eicosanoïdes issus des oméga-6. Ils sont donc très peu inflammatoires.

Le résultat est que s'il y a trop d'eicosanoïdes issus des oméga-6 et pas assez d'eicosanoïdes issus des oméga-3 tous les processus inflammatoires sont favorisés.

Le problème est que notre alimentation apporte trop d’oméga-6 et pas assez d’oméga-3. Elle entraîne donc une surproduction d’eicosanoïdes inflammatoires.

Ce déséquilibre oméga-6/oméga-3 nuit est nuisible pour la santé en général et pour l'inflammation en particulier et doit être contrecarré par les corrections alimentaires appropriées.

Le contexte physiologique de la douleur liée à l'inflammation est posé, comment modifier l'alimentation afin d'apporter la réponse qui s'impose ?

Le rapport oméga-6/oméga-3 devrait idéalement ne pas dépasser 5/1. Le problème est que notre alimentation nous en apporte 20/1 !

Il conviendrait donc de limiter dans ce cas l'apport d'omega-6 et de favoriser (augmenter) l'apport de omega-3.

Les omega-6 ont les trouvent dans les huiles et margarines de maïs, tournesol, de pépins de raisin, dans les œufs de poule nourries aux céréales, certaines viandes, ainsi que dans le foie de certains animaux.

Les omegas-3 contribuent au contraire à contrecarrer l’inflammation : on les trouvent dans les poissons gras, la salade (la mâche), les huiles et margarines de colza ainsi que les graines de lin.

Le premier bon réflexe nutritionnel à adopter par les personnes qui souffrent d’arthrose consiste donc à diminuer les apports d’omega-6 et d’augmenter les apports en omega-3.

En pratique, comment faire ?

Mangez du poissons gras si possible 3 fois par semaine pour les sources animales et pour les sources végétales misez sur la mâche, le pourpier, les épinards au moins deux fois par semaine. Pensez à utiliser l'huile de colza tous les jours.

Surtout évitez les produits prêts à l'emploi, fuyez les aliments qui contiennent de l’huile de tournesol ou des acides gras partiellement hydrogénés appelés acides gras «trans».

Rôle des épices

Certaines épices comme le gingembre et curcuma jouent un rôle particulier dans les processus inflammatoires. Ces épices luttent contre le processus inflammatoire car elles réduisent les douleurs et de plus elles agissent comme de puissants anti-oxydants.

Le gingembre frais et cru se râpe sur les plats sautés, les potages, le curry, les soupes de légumes et les plats à base de poisson. Le gingembre peut aussi être utilisé en marinade avec du vinaigre. Il accompagne dans ce cas les sushis et les sashimis. En fruits confits il peut agrémenter les cake ou les fruits cuits.

Le curcuma à concurrence de une ou deux cuillers à soupe de poudre de curcuma agrémentera vos potages, vinaigrettes ou encore pâtes à crêpes. Il sera bien assimilé par l’organisme, s'il est associé à un corps gras et à une pincée de poivre.

Vous pouvez saupoudrer vos salades, légumes, viandes, etc de curcuma. En soirée, vous pouvez aussi vous préparez une tasse de tisane de curcuma (une cuillerée à café de poudre de curcuma infusée 10 minutes).

Et les légumes ?

Tous les légumes crucifères (tous les choux) sont une mine d’antioxydants. Ils devraient se trouver au moins trois fois par semaine aux menus anti-arthrose. Que vous choisissiez les choux de Bruxelles, les choux romanesco, le brocoli, le chou vert ou le chou rouge, tous sont bons ! Ils ont tous des propriétés anti-inflammatoires.

Quel est l'intérêt nutritionnel des crustacés et des coquillages ?

De par leur carapace qui contient de la chitine, cette substance participe au maintien de l’intégrité du cartilage. Difficile d'en avaler aussi vous pouvez en absorber en gélules sous forme de cure deux fois par an.

Les moules et les huitres contiennent beaucoup d’antioxydants dont le zinc et le selenium. Si vous n'aimez pas les moules fraiches vous pouvez aussi les consommer en conserves. Celles-ci peuvent être accommodées en salade, avec des pâtes ...