dimanche 1 janvier 2023

Bientôt de nouvelles techniques pour déceler l’arthrose ?

Il existe déjà plusieurs techniques permettant de « voir » l'arthrose, c'est-à-dire de diagnostiquer et de surveiller l'évolution de cette maladie. Voici quelques exemples :

  • Radiographies : les radiographies sont une technique de diagnostic couramment utilisée pour l'arthrose. Elles permettent de visualiser les os et les articulations et de détecter les lésions causées par l'arthrose ;


  • Imagerie par résonance magnétique (IRM) : l'IRM est une technique d'imagerie médicale qui utilise un champ magnétique et des ondes radio pour produire des images détaillées des articulations et des tissus environnants. Elle est particulièrement utile pour évaluer l'état des cartilages et des ligaments ;


  • Tomodensitométrie (TDM) : la TDM est une technique d'imagerie médicale qui utilise des rayons X pour produire des images détaillées de l'intérieur du corps. Elle peut être utilisée pour diagnostiquer l'arthrose et suivre l'évolution de la maladie

  • ;

  • Échographie : l'échographie est une technique d'imagerie médicale qui utilise des ondes sonores pour produire des images en temps réel des organes et des tissus internes. Elle peut être utilisée pour évaluer l'état des articulations et des tendons.

Il est possible que de nouvelles techniques de diagnostic pour l'arthrose soient développées à l'avenir, mais il est difficile de prédire quelles seront exactement ces techniques et quand elles seront disponibles.

La tomographie par impédance électrique (ICP) est une technique d'imagerie médicale qui utilise des rayons X pour obtenir des images de deux dimensions de l'intérieur du corps. Une étude publiée en 2020 a montré que l'ICP est capable de visualiser simultanément tous les tissus articulaires (denses et mous) avec une meilleure définition et un meilleur contraste que d'autres techniques d'imagerie conventionnelles, comme l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et l'échographie.

Dans une étude ultérieure publiée en 2021, l'ICP a également été utilisée pour étudier de très petites articulations, comme les genoux de souris atteints d'arthrose, et a révélé plus de détails que d'autres techniques d'imagerie conventionnelles. Cependant, l'ICP nécessite l'utilisation d'un synchrotron, une installation coûteuse et de grande taille qui ne peut être utilisée en routine en clinique ou dans la recherche thérapeutique.

dimanche 18 mars 2018

SARCOPÉNIE : Peut-on prévenir la perte musculaire liée à l’âge ?


Quest-ce que la sarcopénie?

La sarcopénie, caractérisée par la perte de fibres musculaires, touche environ 10 à 20% des personnes de plus de 65 ans. En cas de forme sévère, cette perte musculaire avec l’âge, peut aboutir à l’impossibilité d’accomplir les activités du quotidien, à la perte d’autonomie et à la dépendance.

Avec le vieillissement, les muscles perdent en masse et en force. Ainsi, la sarcopénie définie par cette faiblesse de masse et force musculaires OU par une vitesse de marche très ralentie. Précisément, deux phénomènes sont à considérer, rappellent les auteurs, la perte de fibres musculaires et la réduction du nombre de nerfs qui forment les faisceaux de fibres musculaires. 

La combinaison d'une cellule nerveuse (motoneurone) avec une connexion à la fibre musculaire est appelée « unité motrice ».

Les chercheurs de l’Université de Manchester voulaient savoir s’il existe une différence dans la taille et le nombre d'unités motrices entre les hommes plus jeunes et les hommes plus âgés, en bonne santé ou atteints de perte musculaire liée à l'âge. 

L’étude a été menée auprès de 95 hommes âgés de 65 à 90 ans (13 exempts de sarcopénie, 53 « pré-sarcopéniques » et 29 sarcopéniques) et ont comparé leurs muscles et les niveaux d’activité nerveuse dans ces muscles, avec ces mêmes données chez 48 hommes plus jeunes (âgés de 18 à 40 ans). Les chercheurs ont pris en compte l’IMC, la composition corporelle, la qualité et la quantité de muscles en utilisant l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ou l'échographie, ainsi que la densité osseuse des participants. Pour évaluer les unités motrices, les chercheurs ont utilisé l’électromyographie (EMG), une technique qui permet, à l’aide d’électrodes de détecter l'activité musculaire. 

L’analyse constate que :
tous les participants âgés présentent moins de fibres musculaires que les participants plus jeunes ;
les participants plus âgés possèdent un nombre réduit de 63 à 65% d'unités motrices que les hommes plus jeunes qu'ils aient ou non une sarcopénie ;
les participants plus âgés avec sarcopénie légère ou modérée présentent des niveaux plus élevés d'activité nerveuse dans le muscle restant : comparativement aux hommes plus jeunes, l'activité nerveuse dans chaque unité motrice est accrue de 26% chez les hommes âgés non sarcopéniques et de 41% chez les hommes âgés pré-sarcopéniques.

Les solutions pour lutter contre la sarcopénie :

L'exercice physique
La sarcopénie (ou sarcoporose) est un phénomène par lequel une personne voit sa masse musculaire diminuer au profit de sa masse adipeuse en prenant de l'âge. Cet état accélère la dégénérescence et la perte d'autonomie, en plus d'accroître le risque de maladie. L'une des façons de contrer la sarcopénie est de suivre un entraînement appelé « exercice contre résistance ».

Exercice contre résistance : utiliser son poids corporel
Il s'agit de toute action où les muscles se contractent lorsqu'ils sont opposés à une résistance. Le soulèvement d'haltères au-dessus des épaules par les haltérophiles par exemple.

Une récente étude montre en effet qu'un programme de 20 semaines permet d'augmenter d'environ 1 kg  la masse musculaire maigre. Une autre étude publiée l'an dernier conclut que ce même programme permet d'accroître la force des muscles des bras et des jambes de 25 % à 30 %.

Ainsi, le poids corporel peut remplacer les haltères pour une variété d'exercices légers qui doivent être effectués idéalement 2 jours consécutifs ou plus par semaine, à raison de 10 à 15 répétitions par type d'exercice :

flexion de jambes en position debout (squat);
-extension des bras (push-up en position modifiée);
-soulèvement du bassin en position couchée sur le dos, jambes fléchies (extension des hanches);
-se lever d'une chaise;
-certains mouvements de tai-chi et de yoga.

Étape suivante :
les appareils et les poids et haltères
Une fois habituée à ce genre d'exercices, une personne peut opter pour des appareils ou des haltères appropriés, le tout sous la supervision d'un entraîneur, bien entendu, afin de :

-développer ses jambes;
-développer ses pectoraux;
-renforcer son dos.

L'objectif de l'exercice contre résistance est d'augmenter de façon progressive la taille, la puissance et l'endurance des muscles de toutes les régions du corps, dans le but de poursuivre la réalisation de tâches quotidiennes, tout en se donnant les moyens de conserver sa mobilité et d'éviter les accidents (ex. chute). Des études montrent aussi que ce programme accroît la densité minérale osseuse, en plus d'aider à contrôler les taux de glucose sanguin chez les gens atteints de diabète de type 2.

L'alimentation
Il n'y a pas que l'exercice qui est bon pour la masse musculaire. L'alimentation aussi, rappelle le magazine Nutrition Action Newsletter dans un dossier spécial publié en avril 2011.

Des protéines à tous les repas
Plusieurs études ont révélé qu'en vieillissant, le corps nécessite plus de protéines pour fabriquer des muscles. Ces protéines sont brisées en acides aminés durant la digestion, ce qui induit la synthèse de protéines nécessaires à la fabrication des muscles.
Non seulement les personnes de 50 ans et plus ont besoin de plus de protéines, mais leur consommation doit aussi être étalée au cours d'une journée. Il est recommandé, à partir de la quarantaine, de manger des protéines issues de la viande rouge, de la volaille, du poisson, d'oeufs ou de produits laitiers à chacun des 3 repas.

Un groupe d'experts canado-américains établit cette quantité quotidienne à 0,8 g de protéines par kilo de poids corporel. Par exemple, une personne de 68 kg devrait en manger 55 g.

mardi 26 juillet 2016

les kinésithérapeutes peuvent pratiquer des échographies



Les kinésithérapeutes français rattrapent leur retard : ils ont maintenant l'autorisation de pratiquer des échographies. Ou plutôt des échoscopies.


Le Conseil national de l'ordre des kinésithérapeutes a rendu le 27 mars 2015 un avis positif sur la pratique de l'échographie par les kinésithérapeutes. Si cette nouvelle est passée inaperçue pour le grand public, elle représente une avancée majeure et devrait permettre à terme d'améliorer considérablement l'efficacité de certains traitements kinésithérapiques.

Sur cette question, la France avait pris du retard sur ses homologues anglo-saxons qui autorisaient déjà massivement la pratique de l'échographie. Ainsi, les kinésithérapeutes australiens ont accès à l'échographie depuis 30 ans et une étude a montré que 51 % d'entre eux la pratiquaient régulièrement dans leurs cabinets de ville.

D'un point de vue sémiologique, il est plus pertinent de parler d'échoscopie, cela afin de tracer une frontière claire avec l'échographie qui est un examen médical contraint par de nombreuses obligations, dont la rédaction d'un rapport et l'établissement d'un diagnostic médical.
Quel intérêt pour le kinésithérapeute ? Et pour les patients ?

Le kinésithérapeute réalise un bilan lors de chaque nouveau traitement. L'objectif de ce bilan est de mettre en évidence les déficits et les déficiences du patient afin d'établir un diagnostic kinésithérapique dont découlera un plan de traitement précis. C'est dans le cadre de ce bilan que l'échoscopie trouve tout son intérêt, puisqu'elle est le prolongement naturel de l'examen clinique manuel.

Mais l'échoscopie permet aussi d'objectiver les progrès dans un traitement au long cours, de suivre l'évolution d'un tendon douloureux ou encore d'une épaule opérée. Enfin, seule l'échoscopie peut proposer une imagerie dynamique riche en informations, l'épaule avec ses tendons qui s'usent en est le meilleur des sujets.
Pratiquée depuis plus de 20 ans par de nombreux physiothérapeutes dans le monde, l'échographie a déjà été intégrée dans quelques programmes de formations initiales comme au Royaume-Uni et aux États-Unis. Même s'il n'existe pas encore officiellement de standards à l'échelle internationale encadrant la formation et la pratique de l'utilisation de cet outil en kinésithérapie, ces pays initiateurs ont élaboré des programmes nationaux.

Le complexe de l'épaule, fréquemment source de dysfonctions chez une part importante de la population, demeure une région complexe à évaluer cliniquement par les professionnels de santé. Cette évaluation est rendue complexe de par le nombre d'articulations mises en jeu, les fonctions neuromusculaires de cet ensemble et son intégration neurophysiologique avec le rachis cervical et thoracique ainsi qu'avec l'ensemble du membre supérieur.

L'application de l'échographie au thorax en médecine est d'apparition relativement récente, retardée par l'idée que l'examen échographique du poumon était sans intérêt du fait de la présence d'air empêchant la transmission des ultrasons. Depuis une dizaine d'années, l'échographie pulmonaire est largement acceptée comme outil diagnostic de première intention dans de nombreuses situations pathologiques en soins intensifs et d'urgence, diminuant l'utilisation de la radiographie et du scanner thoracique.

samedi 9 juillet 2016

Ostéopathes ou kinésithérapeutes : quand les consulter ?

Les deux professions se font tant la guerre que l'on ne sait plus à quel professionnel se vouer pour dire bye bye à son lumbago récurrent. Le médecin rhumatologue Clémentine Jacquier revient sur les deux pratiques et nous éclairer

Quelles différences y a-t-il entre la kinésithérapie et l'ostéopathie ?
Dr Clémentine Jacquier(1)

La kinésithérapie est un traitement prescrit par un médecin, généraliste ou spécialiste. Elle prend en charge les pathologies liées à la mobilité des articulations (muscles, muscles du dos, épaules, hanches etc.). L'ostéopathie, qui est aussi un des traitements proposés pour ces pathologies, est plus complète. Elle mobilise les articulations de tout le corps pour en débloquer une par exemple. Il y a aussi l'ostéopathie viscérale et crânienne. Concernant le traitement des problèmes d'articulations et de muscles, la principale différence réside dans la technique. La kinésithérapie demande une interaction avec le patient. Outre les massages, le praticien fait travailler la marche ou l'entretien musculaire, le patient fait des efforts musculaires et la prise en charge se fait sur plusieurs séances. En ostéopathie, le patient est le plus souvent passif, le praticien mobilise les articulations et procède à sa manipulation. Une seule séance d'ostéopathie peut suffire.

Comment savoir quel professionnel consulter ?

Avant toute chose, on commence par aller voir son médecin généraliste, car les kinésithérapeutes et les ostéopathes traitent mais ne diagnostiquent pas. C'est au médecin de prescrire des bilans sanguins, radios, scanners ou encore IRM, pour ensuite faire le point et rediriger le patient vers un professionnel. S'il n'est pas certain, il peut aussi envoyer la personne chez un rhumatologue qui peut aussi rediriger le patient. Si l'on consulte un ostéopathe, il est conseillé- en opposition aux praticiens qui ne sont que diplômés de l'école d'ostéopathie- d'opter pour un médecin ostéopathe ou un kinésithérapeute ostéopathe. Grâce à leur formation, ils ont acquis des connaissances qui leur permettent de détecter d'autres problèmes si besoin.

En cas de problème chronique la kinésithérapie est plus adaptée
N'y a-t-il pas des pathologies ou troubles qui ne peuvent être traités que par l'un ou l'autre ?
C'est surtout une histoire d'habitudes. Même si les deux activités peuvent parfois être complémentaires, disons qu'en cas de problème chronique la kinésithérapie est plus adaptée. Quand la douleur vient d'apparaître, l'ostéopathie est plus intéressante. Quelqu'un qui souffre régulièrement d'un lumbago par exemple aura plus intérêt à aller voir un kinésithérapeute. Il effectuera un travail de fond, donnera des conseils au patient, lui montrera les mouvements et les bons gestes à faire au quotidien, comme pour sortir correctement de sa voiture par exemple. C'est pourquoi les troubles musculo-squelettiques, comme ceux liés au travail, les tendinites des épaules ou du poignet doivent de préférence être traités par un kiné qui mettra en place un traitement de fond sur plusieurs séances. L'ostéopathe est plutôt là pour les situations d'urgence.

Y a-t-il des contre-indications à l'ostéopathie ?

Un ostéopathe peut décider de ne pas manipuler un patient en raison de son âge, en cas de grossesse, en cas de traumatismes (fractures) ou si le patient présente un mauvais bilan biologique ou que le professionnel décèle que le mal de dos n'est qu'un symptôme d'une maladie sous jacente par exemple.

L'intestin est considéré comme le deuxième cerveau. De plus en plus de gens consultent un ostéopathe, comme d'autres un psychologue. Qu'en pensez-vous ?
L'ostéopathie viscérale est effectivement en plein essor. Que certains consultent régulièrement pour remettre leur système digestif en place ne me choque pas, à condition que ça ne devienne pas un sparadrap mis sur un problème récurrent. L'ostéopathie de manière générale permet de prendre conscience de sa posture mais il ne faut pas oublier la cause du problème, notamment l'hygiène de vie et la prévention.

(1) Clémentine Jacquier est médecin rhumatologue à l'hôpital militaire Percy, à Clamart.



dimanche 2 novembre 2014

mise à jour d'une revue systématique de la kinésithérapie en soins Intensifs

La kinésithérapie est quotidienne chez les patients en unité de Soins Intensifs or son rôle est parfois remis en question. Le but de la revue systématique de la littérature qui est une mise à jour d'une publiée en 2000, était d’examiner les preuves concernant l’efficacité des soins de kinésithérapie chez les patients adultes intubés et ayant une ventilation mécanique en unité de Soins Intensifs.

MÉTHODE
La recherche bibliographique principale dans la littérature a été effectuée sur le site de référence PubMed, des recherches secondaires ont été effectuées sur MEDLINE, CINAHL, Embase, la bibliothèque Cochrane et PEDro. Seuls les articles publiés à partir de 1999 ont été inclus. Il n’y a eu aucune limitation concernant le schéma d’étude, le type d’intervention ou les critères de jugement des études cliniques. Les revues non systématiques ont quant a elles été exclues. Les critères de pertinence recherchés et les données ont été extraits des études incluses. L'hétérogénéité marquée des schémas a empêché une mise en commun statistique des résultats et a amené à une revue descriptive.

RÉSULTATS
Cinquante-cinq revues cliniques et trente non cliniques ont été examinées. Les preuves issues des essais contrôlés randomisés évaluant l’efficacité des méthodes de kinésithérapie respiratoire multimodales de routine sont contradictoires. Il a été montré que la kinésithérapie comprenant une mobilisation précoce et progressive était importante et sûre, avec des données issues d’essais contrôlés randomisés démontrant qu’elle améliorait la fonction et diminuait la durée de séjour en unité de Soins Intensifs et à l'hôpital.

CONCLUSIONS
De nouvelles preuves disponibles, publiées depuis 1999, montrent qu’une intervention en kinésithérapie comprenant une mobilisation précoce et progressive est bénéfique pour les patients adultes en unité de Soins Intensifs en terme d’effets positifs sur la capacité fonctionnelle et son potentiel à réduire la durée de séjour hospitalier et en soins intensifs. Ces nouvelles découvertes suggèrent qu’une mobilisation précoce et progressive devrait être instaurée en priorité à tous les patients adultes en Soins Intensifs et les services à orientation clinique pour les kinésithérapeutes de Soins Intensifs.

Référence :
Physiotherapy in intensive care. An updated systematic review
Stiller K
Chest 2013 Sep;144(3):825-847

(Traduction : Pierre SAVOURÉ et Erwan TAILLER ; Relecture et publication : Aurélie MORICHON)

lundi 13 avril 2009

Consommer du café pour éviter les douleurs musculaires

Peux-t-on éviter les douleurs ou les crampes musculaire à l'exercice ?

Il semblerait bien que oui suivant une étude menée par des chercheurs de l’université de l’Illinois il existerait un lien entre caféine et réduction des douleurs musculaires liées à l’effort.

Ces chercheurs ont soumis deux groupes de jeunes hommes à deux séances d’activité physique, séparées d’une semaine. Le premier groupe se composait de personnes ayant bu en moyenne quatre tasses de café par jour ; l’autre groupe lui se composait de personnes peu habituées à boire du café.

Lors de la première séance d’effort, tous les participants ont reçu un placebo avant l’exercice. Tous ont bu quatre tasses de café avant la seconde session d'effort. Les investigation ont porté sur leurs douleurs musculaires ressenties au niveau du quadriceps, muscle de la cuisse.

Les conclusions : quelle que soit l’habitude de consommation de café de la personne, le fait d'en boire quatre tasses avant l’effort avait diminué de façon notable la douleur au niveau des muscles de la personne. Donc, il semble bien que consommer du café avant un effort physique atténuerait donc la douleur musculaire liée à celui-ci mais permettrait aussi de prolonger la durée de l’effort physique.

Boire du café semble être bénéfique donc quel que soient les habitudes de consommation de café des personnes qui pratiquent de l'exercice.

Sources : La nutrition

http://www.lanutrition.fr/De-la-caf%C3%A9ine-pour-pr%C3%A9venir-les-douleurs-musculaires-a-3374.html


News release, University of Illinois at Urbana-Champaign. Gliottoni, R. International Journal of Sport Nutrition and Exercise Metabolism, April 2009.

jeudi 27 novembre 2008

La musculation et le tai-chi pourraient contribuer à soulager les symptômes de l'arthrose du genou

La musculation et le tai-chi pourraient contribuer à soulager les symptômes et la douleur associés à l'arthrose du genou ainsi que la mobilité et l'équilibre, selon deux études distinctes.

Des chercheurs australiens viennent de publier les résultats d'une analyse1 de 18 essais cliniques menés auprès de 2 832 sujets atteints d'arthrose du genou.

Dans 56 % à 100 % des cas, un programme d'exercices de musculation aurait eu pour effet de diminuer la douleur associée à cette affection, tout en améliorant la mobilité, l'équilibre et les performances physiques.

Ces exercices visaient à renforcer certains muscles, notamment les quadriceps des cuisses, dont la faiblesse est associée à la progression de l'arthrose du genou.

Les prochains essais cliniques devraient s'attarder à la réduction de la consommation de médication antidouleur, du nombre de consultations médicales et d'hospitalisation afin de connaître plus précisément l'effet de la musculation sur l'arthrose du genou, recommandent les auteurs de l'étude.

Des chercheurs américains ont mené un essai préliminaire auprès de 40 patients souffrant d'arthrose du genou depuis au moins 10 ans.

Selon les données de cet essai, présentées lors du récent colloque annuel de l'American College of Rheumatology, la pratique du tai-chi aurait entraîné un soulagement de la douleur associée à l'arthrose, une amélioration notable de la mobilité, des capacités physiques, de l'autonomie et de la santé générale, ainsi qu'une réduction des manifestations dépressives.

Les auteurs de l'étude concluaient que la pratique du tai-chi pourrait contribuer à soulager la douleur associée à l'arthrose du genou et améliorer les capacités physiques des patients atteints.